Primeurs 2017 : Un millésime marqué par le gel, retour à un grand classique Bordelais.

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Après un Printemps doux et clément ayant favorisé le débourrage de la vigne, le Bordelais a été durement touché par des épisodes de gel les nuits du 20, 21 puis du 26 et 27 avril venant dévaster 30 à 40% de l'intégralité du vignoble. Certains ont même perdu la totalité de leur récolte.

Notre analyse par appellation :

Les appellations du Nord Médoc - terroirs les plus proches de la Gironde - Pauillac, Saint Estèphe, Saint Julien - ont pu tirer profit de la proximité de l'estuaire qui a joué un rôle de régulateur thermique. Les grands Cabernets Médocains en augmentation dans les assemblages sortent alors leur épingle du jeu en apportant harmonie et équilibre.

Margaux est mitigé car la partie du vignoble, située plus dans les terres, n'a pas été aussi bien protégée. L'appellation voisine, Moulis, a été ravagée.

Pessac Léognan est plus ou moins touché. un gros travail de sélection au vignoble des pieds non gelés et quelques modifications dans les assemblages (plus de cabernet et moins de merlot) ont pu être mis en œuvre pour s'adapter après les aléas climatiques subis.

La température fraîche entre le 15 juillet et le 15 août a permis de préserver les arômes avec une belle vivacité profitable pour les vins blancs secs présentant une belle fraîcheur et aromaticité.

Le Sauternais a aussi été touché surtout dans la zone Barsac. Les crus épargnés présentent des liquoreux riches, puissants, de belle qualité ayant cependant nécessité un ramassage plus précoce que d'habitude.

La rive droite de Bordeaux - Saint Emilion, Pomerol - resteront les appellations les plus touchées du département avec 60 à 70% de perte. Seuls les grands terroirs du plateau calcaire à Saint Emilion (croupe de Troplong Mondot) et le coeur de l'appellation sur le plateau de Pomerol (autour de Petrus et Vieux Château Certan) ont été préservés et nous livrent de très belles réussites.

Les propriétés ayant échapées au gel nous livrent des vins élégants, équilibrés, d'une belle fraîcheur grâce à un niveau d'alcool modéré et des tanins aux textures soyeuses.

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2017 : un millésime plaisir à découvrir chez Prestige Millésimes

Le classique Bordelais retrouvé + l'amorce de prix à la baisse

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Primeurs 2016 : Coup de rattrapage pour ceux qui ont hésité à s’engager sur le millésime 2015 en Primeur !

 

A coup sûr, 2016 suit un très grand millésime primeur 2015 et restera dans les annales des millésimes d’exception à Bordeaux.

Toutes les conditions climatiques ont été réunies pour obtenir ce grand millésime Primeur à Bordeaux : un printemps mitigé, pluvieux avec une fenêtre miraculeuse lors de la floraison suivi d’un été aride avec juste un épisode pluvieux tombé au bon moment mi-septembre, vont permettre pour la grande majorité des Châteaux Bordelais d’arriver à la maturité optimale des raisins et de vendanger dans les meilleures conditions.

2016 signe un très grand millésime Primeur à Bordeaux, car le niveau qualitatif des vins est homogène sur l’ensemble du territoire viticole bordelais et le volume de production est relativement important.

Les années sèches favorisent tout particulièrement la réussite des appellations du Nord Médoc (Saint Estèphe – Pauillac) mais l’ensemble du vignoble Bordelais s’accorde pour définir ce nouveau Millésime 2016 comme ‘LE’ millésime de l’équilibre où la finesse des tanins fins et enrobés sans austérité, l’élégance de nos Crus de Bordeaux avec de la puissance, du volume en ayant réussi à préserver la fraîcheur vont nous permettre d’avoir de Grands Vins de Bordeaux accessibles plus précocement pour notre plus grand plaisir !

2016 devrait alors comme 2015 proposer un millésime exceptionnel à Bordeaux à prix relativement abordables, même si nous devrions nous attendre à une hausse plus importante sur les étiquettes prestigieuses les plus courtisées à l’international.

L’épisode des gelées qui a durement frappé le territoire viticole Bordelais les 27 et 28 Avril 2017 pourrait aussi perturber l’équilibre et inciter à la hausse les prix en prévision d’un millésime primeur 2017 qui pourrait être déficitaire en volume de production.

Histoire à suivre …

En attendant, réjouissons-nous de ce millésime primeur 2016 à Bordeaux, qui nous livre ses plus belles réussites.

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